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Mettre en place une bonne culture d’entreprise : l'adaptabilité comme levier de succès

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Il est important de savoir que pour près de 67% des entreprises françaises la culture d'entreprise joue un rôle non négligeable sur la productivité des salariés. Ce chiffre démontre qu'il existe une prise de conscience vis-à-vis de l'importance d'instaurer une culture d'entreprise forte.

Charles O’Reilly, célèbre professeur en management à Stanford, nous explique pour cela que le changement de culture d'entreprise doit provenir des managers les plus hauts placés. Cependant, l’inconsistance du comportement de ceux-ci nuit à une culture d’entreprise efficiente.

Il prend l'exemple de la Banque Mondiale qui a imposé, à ses 500 managers les plus hauts gradés, d'assister à un programme de formation à Harvard et Stanford. Seulement, les 37 top managers dont Jim Wolfensohn (président) n'étaient pas présents. Cela a été perçu comme un frein au changement de culture par les salariés qui y voient un manque d'investissement de la part de leur hiérarchie. C'est une erreur car, pour le professeur, être en phase avec les méthodes que l'on prône est un avantage compétitif durable pour l'entreprise.

Comment la culture d'entreprise impacte les performances ?

La culture d'entreprise impacte les performances de l'entreprise à différents niveaux :

  • Revenu net 
  • Croissance de revenu
  • Valeur comptable
  • Evaluation des employés
  • Analyses faites par les spécialistes en ce qui concerne l’achat d’actions

 

L’adaptabilité, c’est quoi ?

Selon Charles O'Reilly, l'adaptabilité est la condition sine qua none pour permettre le changement de culture d'entreprise. Cela peut devenir un véritable outil pour les managers.

Il faut pour cela être :

  • Prêt à expérimenter 
  • Rapide face à une opportunité
  • Flexible
  • Tolérant face aux échecs pour mieux rebondir 


Comment la mettre en place dans mon entreprise ?

Afin que la notion d'adaptabilité soit présente dans l'entreprise, les managers doivent mettre en place les conditions favorables à celle-ci comme : 

  • Changer la manière dont les managers vont faire passer les messages
  • Observer l’implication des collaborateurs, ces derniers doivent bien comprendre la finalité de ce qu'ils font
  • Montrer une représentation idéalisée aux employés et demander leur opinion


Pour Jack Welsh (CEO de GE pendant 20 ans) la plupart des managers faillissent parce qu’ils sont ennuyeux 😰. Ces derniers doivent se demander si le message qu'ils envoient est le bon et s'ils permettent la prise d'initiatives ainsi que l'exploration de nouvelles pistes. 

2 aspects sont importants : Être acharné + Être fastidieux

Ainsi, il faut répéter de manière incessante les choses. Les employés doivent tester de nouvelles choses : cela crée la culture d’adaptabilité.

 

La culture d’adaptabilité : garante du succès sur le long terme ?

- La stratégie gagnante d’aujourd’hui n’est peut-être pas celle de demain.

- Il est primordial d'avoir une culture d'adaptabilité qui est en phase avec la stratégie. Ainsi, les normes doivent promouvoir cette transformation.

- Cela marche aujourd’hui sur une courte période et cela permet de mieux s’adapter à de nouvelles cultures d’entreprises plus rapidement.

Le réseau social Glassdoor explique que 61% de ses utilisateurs vont porter une attention particulière à la note dans la catégorie "culture d'entreprise" de la société dans laquelle ils s'apprêtent à postuler. La culture d'entreprise est donc un élément clé qui requiert une implication totale de la part des managers. Celle-ci a un impact sur de nombreuses parties de l'entreprise tel que le revenu net ou encore l'évaluation des employés. Après avoir mis en place les conditions nécessaires, l'adaptabilité semble être indispensable pour permettre ce changement de culture.

Un lien direct avec l'onboarding

Une bonne gestion de l'intégration des collaborateurs favorise cette évolution. En effet, les premiers contacts entre le nouvel employé et l'entreprise sont déterminants car cela va être un vecteur d'engagement à l'heure où le taux de turnover est de 21% en France en 2017 selon Parlons RH. On apprend également que 58% des collaborateurs qui suivent une intégration de type onboarding vont rester au moins trois années dans l'entreprise.

La vision, la mission et les valeurs de l'entreprise sont alors transmises à l'onboardee qui, in fine, les assimilera. Les collaborateurs sont en quête de sens, et travailler son "why?" est aujourd'hui une obligation. Soigner cette étape est donc primordiale afin de faire monter en compétence et en adaptabilité la nouvelle personne intégrée.

Quel est le ROI d'un outil d'onboarding ?

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